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13 de janeiro de 2012

Êxitos pífios

Como já tínhamos dito aqui , depois de o BCE ter decidido emprestar à banca a três anos à taxa de 1% contra a apresentação de garantias nomeadamente títulos da dívida pública , as emissões de dívida publica a curto prazo - de maturação até três anos - dos diversos estados da UE começaram a ter maior procura e a serem tomados pela banca a juros menores. Esses títulos servem à banca para levantarem dinheiro a 1% no BCE., pelo que  qualquer taxa de juro superior a 1 % a três anos que levem aos  Estados lhes dá lucro e está sempre garantido pelo BCE. Já as emissões de dívida pública a longo prazo continuam a ser tomadas com juros elevadíssimos.
Esta análise é hoje confirmada por vários economistas
Publicamos a análise de F. LEC no blog d P.J:

(...)Fréderic Oudéa, le PDG de la Société Générale, venait rajouter un coup de froid ce matin en déclarant aux Échos que les banques « n’ont pas vocation à investir dans la dette souveraine à long terme ». Prenant à contre-pied les défenseurs de la thèse selon laquelle les banques allaient progressivement revenir sur ce marché. Il n’a pour autant pas exclu, faut-il remarquer, l’achat de titres à court terme, ce qui pourrait accréditer la réalisation d’un scénario à la japonaise. La Bank of Japan finance depuis des lustres l’achat par les banques de la dette souveraine du pays, qu’elle accepte ensuite en collatéral de ces prêts. Ce qui évite de l’acheter directement ! Ce scénario pourrait expliquer le soudain afflux d’offres, hier, lors de l’émission italienne de titres à courte maturité qui a été présentée comme un miracle. Ainsi que la baisse des taux sur des émissions à trois ans aujourd’hui. Les banques amasseraient du collatéral en prévision de la nouvelle opération de prêt à trois ans de la BCE, le 29 février prochain. Et puis, il faut relativiser : l’émission d’aujourd’hui a permis de recueillir 4,7 milliards sur 450 milliards d’euros de besoins de refinancement de l’Italie cette année…
Une relative détente est donc enregistrée sur le marché obligataire, ce qui n’est pas le cas à propos des négociations portant sur la restructuration de la dette grecque, affolant à nouveau les esprits en raison de la possibilité d’un défaut qui refait surface. Les rumeurs invérifiables se multiplient sur les points d’achoppement des négociations, mais il semble se confirmer que le tir risque d’être trop court et de ne pas atteindre la cible : la quantité de titres de dettes échangés au bout du compte ainsi que le taux des nouveaux titres émis en remplacement des actuels sont tous deux décisifs quant au résultat final de l’opération. Or, les objectifs de réduction de la dette semblent loin d’être atteints à ce stade des négociations, un accord ne suffit pas en soi.
Cela laisse pendante la nécessité d’augmenter encore de plusieurs crans les mesures de rigueur budgétaire grecques (avec une efficacité douteuse), ou d’accroitre le montant des prêts consentis par l’Union européenne et le FMI, qui tire vigoureusement la sonnette d’alarme. Une dernière solution serait d’adopter avec effet rétroactif une clause d’action collective inexistante, obligeant les minoritaires après un vote parmi les créanciers à obtempérer, ce qui ne serait pas du meilleur effet et poserait autant de problèmes que cela en résoudrait. Cette nouvelle négociation au finish contribue en attendant à maintenir l’insécurité en zone euro.
Quand on ne parle pas de la Grèce, il y a toujours le choix de se reporter sur l’Espagne et l’Italie, en attendant que le schéma grec ne se répète à leur échelle au Portugal et en Irlande, dans au plus tard un an tel que cela est parti. Le Corriere della Serra a publié ce matin l’information selon laquelle Angela Merkel avait lors de leur récente rencontre conseillé à Mario Monti de se réfugier sous l’aile protectrice du FMI. Mais celui-ci résiste farouchement à une telle démarche qui ne ferait que souligner la position restant intenable de l’Italie et pourrait l’accentuer.
En avant vers le prochain round de réunions de l’Eurogroupe, de l’Ecofin et du Conseil européen, sous la direction éclairée de nos dirigeants bien-aimés !

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