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22 de fevereiro de 2017

Dona Branca


Pourquoi Wall Street monte-t-il encore ?
J. Revillier
On m'a demandé plusieurs fois, ces derniers jours, pourquoi les marchés américains étaient aussi forts et haussiers.
Pour répondre à cette question, il faut s'intéresser à la composition des indices.
Prenons par exemple le Dow Jones qui réunit les 30 plus grosses capitalisations américaines. On pourrait alors imaginer que toutes les actions ont "à peu près" le même poids, donc le même impact sur l'évolution de l'indice. Bien évidemment... ce n'est pas le cas.
Le Dow Jones aux mains de Goldman Sachs
Pour le Dow Jones, il y a une entreprise qui pèse plus de 8,30% du poids total : Goldman Sachs (GS, oui je sais il est partout !). En clair, une variation de GS pèsera huit fois la variation de General Electric, Coca-Cola ou même Pfizer qui pèsent chacun environ 1% de l'indice. Même Apple ne rivalise pas avec la banque d'affaires et ne pèse "que" 4,5% de l'indice.(...)

 Apple, Goldman Sachs, Boeing et J.P.Morgan (JPM) représentent à eux seuls plus de 20% de l'indice et ont simplement ces valeurs qui tirent la totalité de la cote vers le haut.

Comprendre ce qui fait monter ces quatre valeurs permet donc de répondre en partie à la question.
Si Apple grimpe avec des résultats record et reste une sorte d'ovni dans le paysage boursier, les trois autres valeurs sont directement liées à la politique de Donald Trump.
Goldman et JPM bénéficient d'une attente considérable de dérégulation de la part de la nouvelle administration. Les promesses de reprendre le business as usual avec des "amis de la finance" aux commandes a suffi pour faire flamber les titres. Goldman Sachs progresse de 20% depuis trois mois contre presque 16% pour J.P.Morgan.
Boeing profite des promesses de Trump d'un protectionnisme actif et d'une facilitation des exportations. Il a même évoqué une baisse du dollar.
Le S&P 500, même combat
Le S&P 500 regroupe les 500 plus grosses valeurs de la cote américaine. Là, vous vous dites que ce n'est pas une poignée de titres qui vont pouvoir changer la donne...
Erreur : avez-vous déjà regardé la composante sectorielle du S&P ? Le secteur financier pèse plus de 21% contre "seulement" 15% il y a moins d'un an. Sa part était tombée à 11% lors de la crise des subprime.
S'il en fallait une, c'est bien la preuve que nous courons à grands pas dans une nouvelle bulle financière.(...)
La Quotidienne  de la C.

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