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15 de maio de 2017

O Império compra .

Quem financia as campanhas do Império ?
Quem financia as campanhas de diabolozação ?


L’establishment des Etats-Unis finance constamment des médias de presse et des journalistes étrangers en fonction de leurs plans d’intervention dans des pays essentiels pour leur contrôle politique mondial, comme le Venezuela.


Des organes du gouvernement comme le département d’Etat, le département de la Défense, l’USAID et la NED finançaient le « développement des médias » dans plus de 70 pays en 2008, en particulier des organisations non gouvernementales étrangères (ONG), des associations de journalistes, des médias d’information et des espaces d’enseignement du journalisme.

Les corporations et leurs gouvernements (ces « corporations » ont-elles plusieurs gouvernements?)ont besoin que l’exercice de la propagande soit secret grâce à des esthétiques et à des langages apparemment neutres avec des éléments de rapidité et de réactivité. Ainsi, celui qui reçoit l’information peut considérer comme raisonnable que le message se répande partout, sans voir l’intention ou les intérêts qui sont derrière les données fournies, laissant leur fibre émotionnelle et sentimentale être le seul intermédiaire entre la « vérité » et sa consommation.

 

Des dollars pour un environnement opérationnel provocateur


La tâche de financer la confusion, en faveur d’une situation de guerre non conventionnelle contre le Venezuela, est dirigée par le département d’Etat. C’est ce que montre la Justification Budgétaire du Congrès (Congressional Budget Justification or CBJ), un rapport annuel fait au Congrès des Etats-Unis par cet organisme sur ses opérations à l’étranger.
En finançant les médias vénézuéliens, les Etats-Unis renforcent l’une des armes les plus puissantes contre le chavisme. Mark Weisbrot, un économiste du Centre de Recherche Économique et Politique (Center for Economic and Policy Research), un think-tank de Washington, a affirmé que « dans un certain nombre de pays, y compris le Venezuela et la Bolivie, l’USAID agit plus comme une agence impliquée dans des actions secrètes, comme la CIA, que comme une agence d’aide ou de développement. »
Les noms des organisations étrangères spécifiques qui reçoivent ces fonds sont des secrets d’Etat, exactement comme dans le cas de la CIA. Quand on demande des informations sur les organisations réceptrices, l’USAID répond qu’elle ne peut « confirmer ou nier l’existence d’antécédents ».

 

Des réseaux croisés, un financement efficace et direct


Entre 2007 et 2009, le département d’Etat a destiné au moins 4 millions de dollars à des journalistes en Bolivie, au Nicaragua et au Venezuela, par l’intermédiaire de la fondation Panaméricaine pour le Développement (Fupad, or PADF) qui a son siège à Washington et a été créée par le Département d’Etat en 1962 et « affiliée » à l’OEA.
Selon le journaliste Jeremy Bigwood, ce montant a été concentré sur le paiement du meilleur des médias d’information du Venezuela et sur le recrutement de jeunes journalistes. Les découvertes de Bigwood ont compris un document du département d’Etat intitulé « conditions » qui est toujours inaccessible en ligne. Là, on appelle les ONG Espace Public et Institut Presse et Société (IPYS).
Un rapport publié en mai 2014 par le think-tank européen de centre-droite Fride (également retiré du site web peu après sa publication) a révélé le financement par les Etats-Unis du journalisme vénézuélien. Depuis 2002, les Etats-Unis ont investi entre 3 et 6 millions de dollars par an dans « de petits projets avec des partis politiques et des ONG. »
Selon un rapport encore inachevé de l’USAID, le financement des ONG, des partis et des médias vénézuéliens est passé de 14 millions en 2009 à 5,1 millions de dollars en 2016, 4 de ces derniers étant destinés à la gouvernance et 1 à d’autres. Ce montant représente un peu plus de la moitié de la moyenne de ce qui a été versé pendant ces 15 dernières années (ce montant représente un peu plus de la moitié de ce qui a été versé en moyenne pendant ces 15 dernières années). Ces fonds, qui ont certainement été dilapidés par la classe politique de l’opposition, ont été centrés sur l’attaque médiatique, celle qui a donné le plus de résultats.

Mensonges renforcés et grossis


L’un des objectifs, en 2016, selon le CBJ, a été de financer « des médias indépendants, libres et professionnels, renforcés et augmentés. » Pendant cette année et l’année précédente, l’apparition de nouveaux médias digitaux a été aussi importante que le renforcement d’autres déjà existants, dont le développement continue à être important et en augmentation dans les réseaux sociaux, comme El Pitazo, Caraota Digital, Efecto Cocuyo et El Estímulo. Tous, dans un plus ou moins grande mesure, utilisent l’alibi d’être « des médias indépendants. »
Le département d’Etat affirme que ses activités au Venezuela cherchent « de façon non partisane » à promouvoir les valeurs de la démocratie représentative et les droits de l’homme et à les défendre en améliorant l’accès du public à l’information. Comme nous le verrons plus loin, ces médias produisent de fausses informations (ou fake news).
Le circuit d’élaboration de la fausse information commence avec la déformation d’un fait, immédiatement reprise par les médias internationaux. La note est effacée en 1 à 4 heures mais l’information continue à tourner sur les réseaux sociaux. Quand on connaît la version réelle, aucun média international ne corrige l’information, tout au moins pas avec la même véhémence. C’est ce qui s’est passé avec plusieurs morts survenues pendant les guarimbas, encore en cours, attribuées à « des collectifs chavistes » (appelés « paramilitaires » par les agents politiques).
Le département d’Etat a défini la ligne éditoriale des fausses informations : constituer un dossier de terrorisme d’Etat et de crimes contre l’humanité contre le Gouvernement vénézuélien (en faisant usage de la notion de « collectifs paramilitaires ») pour, de cette façon, aiguiser le siège diplomatique et financier contre lui. Comme cela a été fait contre le Nicaragua, Haïti, la Syrie et la Libye.
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