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24 de dezembro de 2017

Ai Ai Ai

(...)De quoi est-il question cette fois-ci ? Aux États-Unis où la croissance bat son plein,  le taux de chômage officiel est au plus bas et Wall Street au plus haut, un indicateur fait quelque souci. Il s’agit de la courbe des taux du marché de la dette américaine. Car celle-ci s’aplatit fortement, le rendement des bons à court et à long terme se rapprochant et tendant à s’inverser, ce qui n’est ni habituel ni normal. Une telle inversion intervient lorsque le taux des titres à long terme est inférieur à celui des titres à court terme, ce qui est le monde à l’envers. Or il y a danger, car il a été observé que chaque récession a été précédée par un tel phénomène depuis 1905 !
Le débat à ce sujet n’est pas académique, car il interfère avec la poursuite du relèvement des taux de la Fed qu’elle a initié en 2015, poursuivi en 2017 et qui doit continuer l’année prochaine. Neel Kashkari, le président de la Fed de Minneapolis, s’inquiète à ce sujet et n’en est pas son premier coup d’éclat. Cette hausse doit être selon lui interrompue, car elle favorise cette inversion en contribuant à l’accroissement des taux obligataires à court terme.
Janet Yellen, marchant sur les traces de ses prédécesseurs Ben Bernanke et Alan Greenspan à la tête de la Fed, a voulu dissiper ces réserves en jugeant que « il y a de bonnes raisons de penser que la relation entre la pente de la courbe et le cycle économique a changé ». Mais Christopher Low, l’économiste en chef de FTN Financial, l’un des plus grands courtiers américains, a rappelé que ces deux présidents avaient connu une récession consécutive à une inversion de la courbe des taux… François L. blog de P. J.

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